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Faire participer les personnes handicapées dans le suivi qualité

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Référence : 10682

L'essentiel par l'éditeur

Impliquer les personnes handicapées dans le suivi qualité améliore leur quotidien en ciblant des thèmes pertinents comme la qualité des repas ou la décoration. La participation doit être régulière et adaptée, avec des projets segmentés pour éviter la surcharge d'informations. Créer un groupe de référents qualité parmi les usagers et développer des outils simples favorisent une meilleure expression des besoins. La loi n'impose pas de fréquence stricte, mais encourage une participation adaptée aux besoins.

  • Comment impliquer efficacement les personnes handicapées dans le suivi qualité des établissements ?
  • Quels thèmes de participation sont les plus pertinents pour les usagers des établissements médico-sociaux ?
  • Quelle est la fréquence recommandée pour la participation des usagers dans les établissements médico-sociaux ?

La loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 ne voile pas son ambition : instaurer une démocratie interne dans les établissements médico-sociaux et permettre aux personnes accompagnées de participer à la vie de l’établissement. Si les conseils de la vie sociale (CVS) peuvent remplir cette mission, ils restent insuffisants pour atteindre les objectifs fixés par la loi.

Traditionnellement, la participation se décline autour de quatre piliers : l’expression, la consultation, la concertation et la codécision.

Dans un établissement ou un service accompagnant des personnes en situation de handicap, la participation des usagers est parfaitement possible, dès lors que les sujets abordés sont accessibles et suscitent de l’intérêt pour les personnes accompagnées. Le rythme et la forme doivent aussi être étudiés pour créer une dynamique. Si elle est bien menée, cette démarche amène les usagers à s’investir dans la vie de l’établissement.

1.

Cibler les thèmes qui ont du sens pour les usagers

Si la réglementation impose de solliciter l’avis du CVS pour le projet d’établissement ou le règlement de fonctionnement, force est de constater que ces documents sont souvent trop longs et lourds pour que les usagers s’en emparent vraiment. De plus, les personnes accompagnées ont souvent des difficultés à trouver du sens lorsque les sujets sont trop éloignés de leur vie quotidienne. Les sujets qui mobilisent les usagers doivent pouvoir modifier réellement leurs conditions de vie, comme :

  • la qualité des repas ;
  • la décoration des locaux ;
  • le choix des véhicules ;
  • les conditions de travail en ESAT ; etc.

En même temps, les usagers ont des difficultés à exprimer leurs besoins et leurs ressentis lorsque les périodes entre deux actions de participation sont trop longues....

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